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« Au sein de l’équipe de maîtrise d’œuvre, j’ai assuré - avec mon collègue Cyril Lapierre pour la partie électromécanique- le pilotage des deux stations de pompage qui mettent en pression les 1ères phases des Maillons Nord Gardiole (à partir de Fabrègues) et du Biterrois (à partir de Corneilhan), ainsi que les nouveaux périmètres alimentés à partir de ces adducteurs.
Le challenge a été de réaliser ces deux chantiers en parallèle et en 6 mois à peine, en étroite coordination avec l’équipe de BRLI chargée de la pose des canalisations, afin de s’assurer de la synchronisation de nos différents chantiers, pour que les canalisations se raccordent parfaitement aux deux surpresseurs. Et tout cela en tenant compte des contraintes du maître d’ouvrage (BRL) et des besoins de l’exploitant (BRLE).
Les deux surpresseurs ont été réalisés par le même groupement d’entreprises, dans le cadre d’un marché unique. BRLE a réalisé les armoires électriques et la partie automatisme.
Le surpresseur de Corneilhan est l’ouvrage le plus important. La station a une capacité de 320l/s (1150m3/h). Elle doit assurer une pression d’environ 8 bars. Elle est composée de 2 groupes de pompage principaux de 160 l/s chacun et de 2 groupes secondaires de 35 l/s. Le chantier a été conduit dans « un mouchoir de poche » avec une emprise circonscrite entre la route et des vignes. Sur cet espace limité intervenaient les trois entreprises en charge de la construction et de l’équipement de la station (génie civil et VRD, pompes et équipements électriques et tuyauterie), ainsi que l’équipe de BRLE. Un espace partagé également avec l’équipe « canalisations » et celle d’ERDF pour l’alimentation électrique.
Le surpresseur de Fabrègues est plus petit, il a une capacité nominale de 200l/s (720m3/h) pour une pression d’environ 14 bars ; il est également composé de 4 groupes de pompes (2 groupes principaux de 100l/s et 2 secondaires de 30l/s). Les pompes sont installées sur une dalle de béton, dans des buses d’acier. Un petit local technique contient les armoires électriques.
Malgré les inévitables aléas de chantier je suis très fier d’avoir relevé le challenge d’une livraison dans le respect du timing très serré qui était le nôtre, du budget affecté à ces deux opérations, afin de permettre à mes collègues de l’exploitation d’alimenter en début d’été l’ensemble des nouveaux réseaux comme prévu ».
