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Témoignages de viticulteurs


M José Martinez est viticulteur à Corneilhan depuis 1983. Il est aussi président de la cave coopérative « Terroirs en Garrigues » qui regroupe les productions des coopérateurs de Corneilhan, Bassan et Thézan (environ 100 000 hectolitres) presque essentiellement commercialisés via le groupement de producteurs Val d'Orbieu.

Pour lui Aqua Domitia est une « bonne chose » : « L'irrigation est nécessaire face au changement climatique. J'ai pu le mesurer directement puisqu'une petite partie de mes terres (3ha) est déjà irriguée depuis 95. Mais pour la plus grande partie de notre terroir nous attendions l'irrigation depuis des années. Nos premiers contacts sur le sujet datent de 2006. Il aura donc fallu près de 10 ans pour que notre projet aboutisse. C'est pourtant primordial. Nous sommes dans une région où il pleut de moins en moins. J'ai planté des cépages Merlot Cabernet qui ont besoin d'une touche d'eau pour se développer correctement. L'irrigation permet d'éviter le stress hydrique, d'avoir des vins plus ronds, des productions plus régulières. L'effet millésime joue moins sur nos revenus et permet une gestion plus sereine de nos investissements. C'est un plus pour les jeunes qui souhaitent prendre le relai. Sans cela notre viticulture disparaitra ».




Catherine Carrière-Pradal
 
est viticultrice à Bassan. 
Comme M. Martinez, elle va bénéficier du nouveau périmètre créé dans le Nord Biterrois. Primo irrigante, elle a suivi la formation spécifique proposée par la chambre d?agriculture de l?Hérault et BRL pour se familiariser avec cette technique.

Pour elle l?irrigation est tout aussi cruciale :
 
« Sans ce projet je pense que j'aurai pu abandonner. J'ai repris le domaine familial à la mort de mon père, il y a des années. J'aime ma terre et j'ai toujours travaillé pour transmettre ce patrimoine à mes fils, s'ils décident de prendre la relève. Mais sans irrigation ce n'était pas envisageable. Certes cela a un coût (1000€/ha jusqu'à la borne puis la pose des réseaux jusque dans les vignes, parfois à 2 km de là et le goutte à goutte dans chaque parcelle) mais c'est la condition pour envisager un avenir dans notre activité. C'est notre mode de vie, notre environnement, toute notre structure rurale qui est en jeu ».


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